Dans le cadre de la Semaine du Prix du jeune écrivain, nousavons le plaisir de recevoirKarim Kattan, pour son romanLe Palais des deux collines aux éditions Elyzad, une approche littéraire, humaine et sensible, révélatrice d’une mémoire palestinienne.
Faysal, Palestinien trentenaire, reçoit un mystérieux faire-part de décès. Mais qui est donc cette tante Rita ? Intrigué, il abandonne son amant et sa vie en Europe pour retourner à Jabalayn, son village natal.
Dans le palais déserté de son enfance, il erre. Le passé ressurgit, fastueux et lourd de secrets. Alors que plane la menace d’une annexion imminente, qu’une famille et un pays sont au crépuscule, l’esprit de Faysal bascule.
Karim Kattan nous donne à lire un premier roman troublant, à la fois tendre et violent, qui explore les contradictions de l’engagement politique et de la mémoire. À l’ombre des amandiers en fleurs, se dévoile une Palestine devenue lieu de l’imaginaire, intime et insoumise.
La presse en parle :
“Avec ce premier roman de Karim Kattan, on n’est pas près d’oublier sa Palestine intime, vue d’un œil neuf jamais sous contrôle.”
Muriel Steinmetz, L’Humanité
Jeune auteur palestinien, né à Jérusalem en 1989. Il est docteur en littérature comparée. Son recueil de nouvelles, Préliminaires pour un verger futur, finaliste du Prix Boccace, a été publié aux éditions Elyzad en 2017.
Le Palais des deux collines est son premier roman paru aux Éditions Elyzad en 2021. Ce roman a reçu le Prix des cinq continents de la francophonie 2021. Il est, de surcroît, retenu dans la sélection du Prix Hors Concours, du Prix Marie-Claire Blais 2023, finaliste du Prix Senghor du premier roman francophone, du Prix Mare Nostrum, et du Prix Alain-Fournier.