Une enquĂȘte publique a Ă©tĂ© ouverte concernant la mise en Ćuvre du projet de renouvellement urbain de Reynerie. Elle a eu lieu du 29 mars au 4 mai 2021 et a portĂ© sur :
- la dĂ©claration dâutilitĂ© publique du projet
- la dĂ©termination des parcelles Ă dĂ©clarer cessibles dans le cadre d’une premiĂšre tranche d’acquisitions, concernant les copropriĂ©tĂ©s Messager et les dalles Abbal
Avec trois axes dâintervention :
- la démolition de 961 logements correspondant à 5 résidences et la reconstruction de 971 logements , de la maison individuelle au petit collectif
- la rĂ©novation de la Place Abbal (construction dâune maison de santĂ©, dâun nouveau centre commercial et dĂ©molition des dalles Abbal en vue de la crĂ©ation de logements et dâactivitĂ©s au sud de la place, crĂ©ation dâun parcours vĂ©gĂ©tal Ă lâouest de la place menant naturellement vers le parc du lac de la Reynerie.)
- la valorisation du lac et du chĂąteau de Reynerie (dĂ©veloppement des loisirs sportifs et culturels, crĂ©ation de nouveaux Ă©quipements et dâun parcours dĂ©couverte et mise en place d’animations)
Nous avons pu recueillir les observations faites par des habitants du quartier sur un registre Ă©lectronique (et non celles faites sur papier).
Nous les avons rendues anonymes mais sans aucune autre modification :
Le 05/05/21
FAVORISER LE DEVELOPPEMENT DES MODES DOUX ET LâUSAGE DES TRANSPORTS EN COMMUN «
Câest leitmotiv des diffĂ©rentes versions des plans de rĂ©novation urbaine de Reynerie depuis 40 ans.
Quâen est-il sur le terrain ?
La congestion automobile a quittĂ© lâ hyper centre-ville, a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e sur les boulevards, les rocades
et autres périphériques.
Câest devenu ingĂ©rable, un gouffre financier pour les collectivitĂ©s, et cela a des consĂ©quences
graves en terme de santé publique avec des pics de pollution réguliers.
LâintĂ©rĂȘt des modes actifs : marche et vĂ©lo, comme mode de dĂ©placement est, depuis peu, reconnu
par tous les aménageurs ou presque!
Les modes actifs de dĂ©placement devraient ĂȘtre privilĂ©giĂ©s partout oĂč cela est possible, dans les
quartiers, les métropoles, et au-delà .
Pour les modes actifs, depuis trop longtemps, sur le quartier, câest vache maigre :
2 stations de vélo en libre-service à Mirail université depuis quelques années..
..Un Ă©clairage rĂ©clamĂ© par des cyclistes et lâassociation 2pieds 2 roues, rĂ©alisĂ© en 2020. Eclairage
dâun toboggan, construit il y a 50 ans, .Ce toboggan pour piĂ©tons et cycles permet de franchir la
rocade qui est une vraie barriĂšre entre la ville et le Mirail.
Il permet de rejoindre Basso cambo (bassin dâemploi), la fac du Mirail, Reynerie Ă Bagatelle puis au
centre-ville.
..A la sortie du déconfinement covid en 2020, quelques couloirs bus et vélos ont fleuri en jaune sur
les avenues qui délimitent le quartier : avenue Tabar, rond-point Fabre, avenue Bazerque.
Ils sont utilisĂ©s et apprĂ©ciĂ©s par les cyclistes du quartier, et les âvĂ©lotaffeursâ, cyclistes qui se rendent
chaque jour Ă vĂ©lo, au travail, Ă la fac, Ă Basso camboâŠ
Le plan de renouvellement urbain 2021 propose quant Ă lui, pour lâintĂ©rieur du quartier, une kyrielle
de voies structurantes, de voies de distribution, de voies de desserte, de dessertes de parking, bref
le tout voiture des annĂ©es 60. Câest inacceptable !
Pas un mĂštre de voies cyclables sur 100ha amĂ©nagĂ©s !! MĂȘme TissĂ©o, organisateur des
dĂ©placements sur la mĂ©tropole sâen est Ă©mu dans son Avis sur le PRU2021
Dans les villes, les aménageurs réduisent les déplacements motorisés au profit des voies piétonnes
et cyclables !
Dans les quartiers aussi, nous avons besoin de voies piétonnes, de voies cyclables pour respirer,
nous déplacer en empruntant des itinéraires sûrs, pour accompagner les plus jeunes enfants, à la
crĂšche, Ă lâĂ©cole maternelle, Ă la ludothĂšque.
Il y a des projets gouvernementaux dâinitiation de lâensemble des enfants Ă la pratique du vĂ©lo, ce
qui apporte confiance en soi, maĂźtrise, Ă©quilibre, respect des consignes.
Encore faut-il quâil existe des voies qui permettent de circuler ?
La nouvelle voie en train de se construire dite axe nord /sud ne comporte aucun aménagement
cyclable, alors quâil y a une Ă©cole Ă chaque extrĂ©mitĂ© de cette voie !! Incroyable !
Le dĂ©partement construit un nouveau collĂšge au bord de lâavenue Eisenhover :
avenue 2 fois 2 voies voitures !! Quâest ce qui est envisagĂ© comme amĂ©nagement piĂ©ton et
cyclable, pour que les collégiens de Reynerie et de Bellefontaine puissent se rendre au collÚge en
toute sécurité??
Nous souhaitons aussi pouvoir sortir du quartier à pied ou à vélo, sur des itinéraires sécurisés, pour
se rendre au supermarchĂ© Ă Basso Cambo, aller Ă la RamĂ©e pour lâexercice ,rejoindre les bords de
Garonne par le quartier Papus⊠Les besoins sont importants et variés.
Nous souhaitons la mise en place dâun vĂ©ritable plan de circulation- Ă©tabli avec les habitants(es) –
pour les modes de déplacement actifs dans ce quartier.
Le 04/05/21
Préambule :
Revoilà pour la 3e fois le projet conçu pour rendre heureux les habitants
de la Reynerie !
Si lâadministration souhaite sincĂšrement la participation des habitant(e)s,
elle se doit de proposer des rĂ©unions publiques dâinformation, des dĂ©bats
contradictoires, dâentendre les demandes des habitant(e)s, des
associations, des parents dâĂ©lĂšves.
Le moment est trĂšs bien choisi pour Ă©viter les discussions et
contestations puisquâil nây aura pas, pour cause de covid, de rĂ©unions
publiques.
Cette enquĂȘte me semble donc une pure formalitĂ© et jâai bien peur que
notre parole ne soit pas entendue.
Mes remarques :
Habitante du quartier depuis 49 ans, je ne suis pas d’accord avec
lâessentiel de ce projet de renouvellement urbain de Reynerie.
Je partage lâintĂ©gralitĂ© de la contribution de Mr M. L. (19/04/21)
et de celle de Mr C. (2/05/21).
« La démolition des garages de la dalle de la Maison de la Justice est un
projet inacceptable »
Merci de mâinformer sur la suite donnĂ©e aux remarques faites dans le
cadre de cette enquĂȘte.
Le 02/05/21
ENQUĂTE PUBLIQUE PRIVĂE DE PUBLIC
Le pays traverse une perturbation générale, engendrée par une situation sanitaire inédite.
Un grand nombre de personnes sont fragilisées, en souffrance mentale, physique.
Des familles sont mises en grande difficultĂ© par lâabsence de revenus, les restrictions dâactivitĂ©.
On peut lĂ©gitimement ĂȘtre choquĂ© par le souhait de la mairie et de la mĂ©tropole, dâobtenir une
dĂ©claration dâutilitĂ© publique (DUP) auprĂšs de la prĂ©fecture, dans un tel contexte.
La DUP, câest lâautorisation donnĂ©e Ă lâadministration, aux bailleurs dâobliger 960 familles Ă
déménager, en vue de détruire leurs appartements.
Certaines familles habitent leur appartement depuis 20 ou 30ans, voire plus.
Si enquĂȘte il y a, elle doit se faire, en prioritĂ©, auprĂšs de chacune de ces 960 familles menacĂ©es.
Si lâadministration souhaite sincĂšrement la participation des habitant(e)s, elle se doit de proposer des
rĂ©unions publiques dâinformation, des dĂ©bats contradictoires, dâentendre les demandes des
habitant(e)s, des associations, des parents dâĂ©lĂšves.
Le Mirail mérite mieux, avec tous ces jeunes en difficulté, ces femmes volontaires, ces mÚres de
famille qui souhaitent vivre, faire vivre le quartier avec leurs enfants, amis(es), associations.
Le Mirail, ce sont des dizaines dâassociations de femmes, de jeunes, dâassociations dâinsertion, de
formation, dâaide aux personnes, aux devoirs, dâartistes, de bĂ©nĂ©voles, des journaux de quartier, le
Sept, Reynerie Miroir.
Ce projet de renouvellement urbain peut et doit se faire avec tous(tes)s les habitants(es), les
associations, et pas contre eux, contre elles.
LâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ne consiste pas Ă fermer le collĂšge du quartier, ni Ă le dĂ©truire.
LâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral nâest pas de sâacharner Ă vouloir dĂ©truire 960 logements sociaux grands,
confortables, rĂ©cents, (1970), des rĂ©sidences dans lesquelles des relations de voisinage, dâentraide,
de solidarité ont été tissées au fil des années.
LâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ne consiste pas Ă abattre 780 arbres, dont la plupart sont majestueux, supprimer les
espaces verts existants, pour en lieu et place, quadriller le quartier avec des ilots lotissements
encadrés de voies bitumées.
Au terme de la demande de DUP de 2017, le commissaire enquĂȘteur avait Ă©mis un avis dĂ©favorable
au projet, en raison, de lâabsence de propositions alternatives Ă la dĂ©molition de 500logements.
Il a par ailleurs estimé que Toulouse Métropole outrepassait ses droits en réclamant une DUP sur
100ha; une carte blanche à toute expropriation dans le périmÚtre du projet.
Le projet 2021 aggrave la catastrophe, avec 960 familles menacĂ©es, toujours pas dâalternatives Ă la
démolition, et toujours une DUP sur 100ha ! .
Le 02/05/2021
Et revoilĂ pour la 3e fois le projet conçu pour rendre heureux les habitants de la Reynerie ! Ă un moment trĂšs bien choisi pour Ă©viter les contestations puisquâil nây aura pas, pour cause de covid, de rĂ©unions publiques.
Le lac :
il y a eu semble-t-il un effort pour « limiter les dégùts ».
On peut se demander si la biodiversitĂ© pourra sâinstaller dans un lac sur lequel les activitĂ©s nautiques seront plus importantes quâaujourdâhui. On attend avec impatience la nouvelle pompe qui pourra alimenter les ruisseaux du parc de façon continue au bĂ©nĂ©fice des grenouilles (anti-moustiques naturels), des poules dâeau et de diffĂ©rents oiseaux comme la bergeronnette des ruisseaux et le martin-pĂȘcheur aperçus parfois.
Les arbres :
780 arbres Ă abattre ! il nây en avait « que » 460 dans le projet prĂ©cĂ©dent : comme quoi on peut toujours mieux faire !
De quels arbres sâagit-il ? De ceux « malencontreusement » plantĂ©s lĂ oĂč vont pousser les beaux immeubles qui vont changer la vie des habitants ! De ceux qui seront dĂ©clarĂ©s gĂȘnants lors des autres travauxâŠ
Allez-vous aussi sacrifier lâallĂ©e de tilleuls qui longe la rue Daniel Faucher ?
Sâagirait-il aussi des beaux alignements de micocouliers le long des avenues Tabar et Reynerie ?
Des ronds-points Claudius Petit (magnifiques arbres) et Fabre qui sont devenus des ßlots de biodiversité ?
Vous dites que tous les arbres abattus (ou presque !) seront remplacĂ©s. VoilĂ ce quâen pense Francis HallĂ© :
« Ne croyez pas et – ne tentez pas de faire croire – que dix jeunes arbres vont remplacer un grand et vieil arbre abattu : c’est une contre vĂ©ritĂ© sociale, Ă©cologique et financiĂšre. » (« Du bon usage des arbres : un plaidoyer Ă l’attention des Ă©lus et des Ă©narques », aux Ă©ditions Actes sud)
Un peu dâimagination et de bonne volontĂ© permettraient dâintĂ©grer un grand nombre dâentre eux dans le projet. Limiter les destructions dâimmeubles diminuerait aussi le nombre dâarbres abattus !
Comment peut-on prétendre « améliorer la qualité de vie des habitants actuels et attirer de nouveaux ménages » et commencer par abattre les arbres ?
Les arbres ne sont pas des objets et lâarticle 3 de la DĂ©claration des droits de lâArbre du 5 avril 2019 nous le rappelle :
Article 3 : L’arbre est un organisme vivant dont la longeÂŽviteÂŽ moyenne deÂŽpasse de loin celle de l’ĂȘtre humain. Il doit ĂȘtre respecteÂŽ tout au long de sa vie, avec le droit de se dĂ©velopper et se reproduire librement, de sa naissance a` sa mort naturelle, quâil soit arbre des villes ou des campagnes. Lâarbre doit ĂȘtre considĂ©rĂ©ÂŽ comme sujet de droit, y compris face aux rĂšgles qui rĂ©gissent la propriĂ©tĂ© humaine.
Qui, aujourdâhui, pourrait approuver un projet qui prĂ©voit la destruction de 780 arbres ?
La naïveté (feinte) :
Les concepteurs veulent nous rassurer : on fera tout pour protéger le vivant pendant les travaux :
Page 221, Ătude dâimpact :
« La pĂ©riode de reproduction du LĂ©zard des murailles, dâavril a` juin, sera Ă©galement eÂŽviteÂŽe pour les travaux aux abords du lac (oĂč a Ă©tĂ© rencontrĂ© le LĂ©zard). »
« Afin de limiter les effets nĂ©gatifs du projet vis-a`-vis de lâavifaune, il conviendra de rĂ©aliser les travaux de dĂ©frichement et l’abattage des arbres, hors des pĂ©riodes de reproduction des principales espĂšces (cf. tableau ci- dessous), a` savoir entre les mois de fĂ©vrier Ă aoĂ»t. »
Quand on se rappelle comment ont Ă©tĂ© abattus 3 sophoras, dĂšs les premiers jours du dĂ©confinement lâannĂ©e derniĂšre, alors quâils abritaient quantitĂ© de nids dâoiseaux, on a un peu de mal Ă croire ces belles paroles ! Il nây avait pourtant nulle urgence Ă abattre les deux qui gĂȘnaient la construction de la nouvelle base nautique : la premiĂšre pierre nâa pas encore Ă©tĂ© posĂ©e ! Quant au troisiĂšme on cherche encore la raison de sa mise Ă mort !
« On ne fait pas dâomelette sans casser des Ćufs », direz-vous. Il est Ă©vident que les entreprises qui vont intervenir auront dâautres impĂ©ratifs que de veiller Ă ne pas casser les Ćufs des lĂ©zards, des mĂ©sanges ou autres passereaux !
Les démolitions :
Volontairement je nâai pas parlĂ© des dĂ©molitions dâimmeubles car dâautres lâont trĂšs bien fait. A-t-on choisi dâĂ©loigner du quartier certains individus problĂ©matiques (et leurs familles) en dĂ©truisant leur habitat ? Ne peut-on rĂ©gler les problĂšmes autrement ? Humainement et Ă©cologiquement, tout cela paraĂźt catastrophique.
Assurer que ce projet va permettre plus de mixitĂ© sociale, nâest-ce pas lĂ aussi de la naĂŻvetĂ© (feinte) ?
Le 01/05/2021
Voici quelques remarques personnelles concernant cette enquĂȘte dâutilitĂ© publique.
Je ne sais pas sâil Ă©tait obligatoire de mettre 617 pages au total Ă disposition pour faire cette enquĂȘte, mais câest au final trĂšs pĂ©nible Ă consulter, dâautant plus quâon sâaperçoit au fil de la lecture que les mĂȘmes informations peuvent ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ©es trois fois.
Je laisse donc quelques réflexions ou interrogations en notant les pages des dossiers auxquelles je fais référence. Je mets en italique des phrases tirées des dossiers.
Informations juridiques et administratives.
Page 162 du dossier de concertation préalable « Projet de renouvellement urbain de Reynerie » .
Informations reprises aussi page 18 de la Notice de lâenquĂȘte, ou p 175 de la notice dâenquĂȘte
LâĂźlot 10 bis doit accueillir une maison de santĂ© pour y regrouper des professionnels de santĂ© en 2022 (ou 2023 P. 18 de la notice). Malheureusement actuellement, rien nâest prĂ©sentĂ© concernant les plans, les frais de location et de fonctionnement de ce centre pour les professionnels qui pourraient y travailler.
A titre personnel, exerçant actuellement comme mĂ©decin dans le bĂątiment devant ĂȘtre dĂ©moli au niveau de lâĂźlot 13, je nâai aucune visibilitĂ© sur les conditions dâun transfert professionnel vers lâĂźlot 10 bis, malgrĂ© la phrase qui Ă©voque ce projet de construction page 163.(P. 18 de la Notice). Ce qui sâĂ©tait passĂ© Ă Bellefontaine Ă lâĂ©poque de la dĂ©molition de sa dalle permet dâĂȘtre assez circonspect.
Il est dâailleurs Ă signaler que lâavis (non datĂ©, pages 30 et suivantes du dossier de concertation prĂ©alable) de lâAgence RĂ©gionale de SantĂ© (ARS) ne dit pas un mot de cette future maison de santĂ© alors que des dĂ©marches sont engagĂ©es depuis des annĂ©es. Pourquoi ?
Sur lâĂźlot 13 , il est proposĂ©, aprĂšs dĂ©molition de la dalle qui sây trouve, mais en omettant de dire quâil existe aussi Ă cet endroit un bĂątiment qui abrite actuellement des activitĂ©s mĂ©dicales, de faire des logements offrant de de splendides vues sur le lac, avec une offre commerciale et dâactivitĂ©s complĂ©mentaires de lâĂźlot 10 (2024). Une fois les dalles Abbal dĂ©molies, 45 nouveaux logements pourraient ĂȘtre construits Ă proximitĂ© du lac pour bĂ©nĂ©ficier de cet atout. Le rez-de-chaussĂ©e pourrait ĂȘtre animĂ© par des restaurants dont les terrasses donneraient sur le lac.
En tant que propriĂ©taire dâun local sur cette parcelle, je constate quâune proposition officieuse de rachat se fait Ă un prix ridiculement bas, alors que cette parcelle permettra ensuite de commercialiser des logements et des commerces bĂ©nĂ©ficiant dâun emplacement privilĂ©giĂ© en gĂ©nĂ©rant une belle marge financiĂšre probablement. En effet en page 18 de la Notice de lâenquĂȘte, les logements prĂ©vus sont privĂ©s et sociaux.
Page 179 du Dossier de concertation, et page 23 de la notice
Démolition de la résidence Cambert
Cet immeuble a bĂ©nĂ©ficiĂ© il y a trĂšs peu de temps dâune trĂšs belle rĂ©novation. Il nâest pas dans un Ă©tat dĂ©plorable mais on va quand mĂȘme le dĂ©molir. Il est quand mĂȘme assez bizarre de constater que malgrĂ© la succession de plans destinĂ©s Ă amĂ©liorer le quartier depuis 30 ans on continue Ă dĂ©molir des bĂątiments que lâon a rĂ©habilitĂ©s Ă grand frais moins de dix ans plus tĂŽt. Dâautant plus que si lâensemble du quartier Ă des problĂšmes, ce nâest pas forcĂ©ment la faute aux appartements quâils sont dus. Encore une fois, on va dĂ©molir de beaux appartements, pour les remplacer par des logements dont on nâest pas sĂ»r quâils seront autant apprĂ©ciĂ©s par leurs futurs habitants. Ce qui pose problĂšme, tout le monde le sait, câest lâoccupation des espaces communs des immeubles ou de lâespace public extĂ©rieur aux bĂątiments, mais rien nâest sĂ©rieusement fait pour y remĂ©dier, malgrĂ© tous les discours, et la situation ne fait que sâaggraver dâannĂ©e en annĂ©e.
Lâimmeuble Gluck, qui a lui aussi bĂ©nĂ©ficiĂ© de plusieurs rĂ©novations successives au fil des ans, va lui aussi ĂȘtre dĂ©moli. Quelquâun osera-t-il un jour calculer les sommes dâargent dĂ©pensĂ©es en pure perte avant pour des rĂ©habilitations inefficaces ?
Sur un plan gĂ©nĂ©ral, la dĂ©molition des immeubles « Candilis » oblige leurs occupants Ă ĂȘtre relogĂ©s dans des appartements plus petits et plus chers, trĂšs souvent peu apprĂ©ciĂ©s par les locataires obligĂ©s de dĂ©mĂ©nager sous la pression. En tant que mĂ©decin, jâai vu depuis plusieurs annĂ©es de nombreux patients choquĂ©s par les conditions devant lesquelles ils sont placĂ©s et qui en souffrent beaucoup. Ce point est Ă©voquĂ© Ă demi-mots page 64 du dossier oĂč lâon fait le bilan de la concertation de lâautomne 2018.
Page 24 de la notice : Les projets de construction sur les anciens Ăźlots 4,6 et 7 ont Ă©tĂ© abandonnĂ©s, faute dâattrait de ces fonciers pour des promoteurs privĂ©s.
Quand on connaĂźt lâattrait des promoteurs pour la moindre parcelle constructible de Toulouse, il faut se poser la question de pourquoi cet Ă©tat de fait. A lâĂ©vidence, les promoteurs privĂ©s jugent quâil nây a aucun avenir privĂ© pour ce quartier. Câest un quartier concentrant des problĂšmes sociaux terribles et malgrĂ© les beaux discours officiels Ă©voquant une amĂ©lioration de la mixitĂ© sociale et fonctionnelle (P 11 de la notice) Ă plus ou moins long terme, la promoteurs nây croient pas. Donc ils nây viennent pas. Ce qui prĂ©dit Ă terme, Ă mon avis sans que je sois le seul Ă le penser, un Ă©chec de ce projet de renouvellement urbain.
Page 28 de la notice : Le quartier prĂ©sente globalement une ambiance sonore modĂ©rĂ©eâŠ
Comment ose-t-on Ă©crire une telle phrase ? Je ne sais pas si les personnes du bureau dâĂ©tudes SOBERCO environnement qui ont validĂ© cet avis concernant lâambiance sonore du quartier ont passĂ© deux ou trois journĂ©es et nuits complĂštes dans un des appartements des cheminements Poulenc, Vincent dâIndy ou Auriacombe pour nâen citer que trois. Ils auraient facilement constatĂ© que lâambiance sonore nâest pas si modĂ©rĂ©e quâils le disent.
Ce ne sont pas les bruits de la circulation venant du pĂ©riphĂ©rique, des avenues de Tabar ou de Reynerie qui gĂȘnent les habitants. Ce sont surtout les nuisances sonores crĂ©es par les « dealers », « chouffeurs », amateurs de musiques nocturnes et de rodĂ©os motorisĂ©s qui polluent la vie et les oreilles des habitants. MalgrĂ© les multiples plaintes des habitants, la police nâintervient que trĂšs rarement, sans rĂ©sultat quelques minutes aprĂšs leur dĂ©part, et parfois au pĂ©ril de ceux qui sâinsurgent contre ces nuisances.
Quelques capteurs placés au pied des immeubles auraient certainement enregistré de hauts niveaux de décibels, mais il aurait fallu un peu de courage pour les y installer.
Pages 6 et 262 de lâĂ©tude dâimpact : Autres nuisances : Vibration potentielle liĂ©e au mĂ©tro.
Il faut oser lâĂ©crire lĂ aussi. Je passe toute la journĂ©e dans un bĂątiment qui est situĂ© Ă moins de 10 mĂštres de la tranchĂ©e souterraine du mĂ©tro et je nâai jamais ressenti la moindre vibration qui lui soit due. Le VAL nâest pas le mĂ©tro ou le RER parisienâŠ
Pages 50 Ă 71 de lâĂ©tude dâimpact
Ătudes trĂšs poussĂ©es et dĂ©taillĂ©es concernant la flore et la faune pendant 20 pages avec description des diffĂ©rentes espĂšces, de leurs habitats et mĆurs.
Les oiseaux sont décrits pendant quatre pages.
Il existe quelques mammifÚres, amphibiens , reptiles et crustacés observables.
On en apprend beaucoup sur les ChiroptĂšres (chauve-souris) par exemple, sur une grande page, pour finalement nous dire quâil nây en a pas Ă la ReynerieâŠ.
Pages 72 et 73 de lâĂ©tude dâimpact.
Deux pages pour avoir une image du « milieu humain » aprĂšs avoir longuement parlĂ© de la flore et de la faune. Cherchez lâerreurâŠ
On aimerait avoir une vision aussi fine de la population humaine que celle de la population animale. Et aussi par exemple des données issues de la CAF plus récentes que celles de 2008. Pour les comparer et voir si les objectifs de mixité sociale avancés par les différents plans( DSQ et suivants) de développement du quartier depuis 30 ans ont été ou non utiles.
Page 106 de lâĂ©tude dâimpact : Lâavenue Churchill constitue lâentrĂ©e Sud du quartier…se prolonge vers le Nord jusquâĂ la place Abbal. Le jeudi, jour de marchĂ©, elle est en sens interdit Sud vers Nord Ă partir du chemin GluckâŠ
Du Sud au Nord , lâavenue Winston Churchill est tous les jours (et depuis des annĂ©es) en sens interdit Ă partir du cheminement Gluck. Pour aller vers le Nord, il faut prendre ce cheminement Gluck et passer ensuite obligatoirement au milieu du parking Auriacombe/Gluck, sur lequel stationnent dâailleurs souvent anarchiquement voitures et camionnettes. Cela fait des annĂ©es que cela dure et je nâai pas lâimpression que cela soit bien pris en compte dans le futur amĂ©nagement de la circulation de cette zone.
Il y a 7 Pages, de la 219 Ă la 225, de lâĂ©tude dâimpact pour analyser les effets, positifs ou non, concernant le milieu naturel.
Mais 4 lignes et demi page 228, ainsi que quelques lignes sur deux petits paragraphes page 230 pour parler de lâimpact du projet sur les activitĂ©s et les commerces.
Une fois encore, les commerçants et professionnels qui interviennent sur le quartier sont largement moins bien traitĂ©s que la faune et la flore. Je ne nĂ©glige pas lâintĂ©rĂȘt de ces derniĂšres mais les hommes et femmes qui travaillent ou font vivre le quartier ne sont pas traitĂ©s de la mĂȘme maniĂšre. Pertes dâexploitation pendant les travaux ou le dĂ©mĂ©nagement, disparition pure et simple de leur activitĂ©, les professionnels impactĂ©s seront indemnisĂ©s Ă la hauteur de leur droit. Je crains le pire, bien sĂ»r.
Les amĂ©nagements pour chiroptĂšres, hĂ©rissons, insectes ou oiseaux seront Ă©tudiĂ©s chaque annĂ©e (p.271). Les acteurs Ă©conomiques le seront une fois tous les cinq ans (P. 272)…sâils nâont pas disparu entre temps.
Je sais bien que lâĂ©cologie et lâenvironnement sont importants, mais les acteurs Ă©conomiques et sociaux du quartier ne me semblent pas ĂȘtre envisagĂ©s avec le mĂȘme intĂ©rĂȘt. Et câest dommage. Une maison de quartier, demandĂ©e depuis des lustres par les habitants ne verra pas le jour. Câest aussi dommage.
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Le 30/04/2021
Le lac de la Reynarie
Le lac est un aménagement de quartier, il fait à peine 3 ha.
Il est frĂ©quentĂ© principalement par les enfants qui sâinitient Ă la voile et au canoĂ«-kayak.
La surface du lac permet de faire naviguer, environ une vingtaine dâembarcations.
Il est aussi frĂ©quentĂ© par des pĂȘcheurs occasionnels ; des promeneurs en font le tour ( 1km).
Câest une promenade de santĂ© pour les seniors et des employĂ©s de basso cambo, entre midi et 14h.
Quelques animations musicales agrémentent le tout, les dimanches au bord du lac, ainsi que le feu
dâartifice du 14 juillet.
Vouloir en faire une base de loisir métropolitaine ; alors que le projet de renouvellement urbain
(PRU) prĂ©voit de le remblayer, dâen rĂ©duire la surface de maniĂšre significative, frise le ridicule.
La base de loisir mĂ©tropolitaine de Toulouse Ouest est Ă 5 kms, câest la RamĂ©e, une base de 240 ha,
avec 2 lacs dont un de 13 ha pour la voile, la planche Ă voileâŠ, une plage de sable surveillĂ©e chaque
été pour les enfants, des terrains de football, de tennis, un golf.
Les berges du lac de la Reynerie doivent simplement ĂȘtre entretenues,
ce qui nâest pas le cas depuis 10 ans !
De vilains blocs de béton stationnent sur les berges depuis des années,
parce que quelques dalles de couverture de la berge se détachent, ne sont pas fixées.
Il doit ĂȘtre possible de les fixer sans attendre 10 ans de plus !
Si une palplanche a bougĂ©, elle peut ĂȘtre remplacĂ©e.
Il y a des fuites au niveau des douves, Ă cĂŽtĂ© du jardin dâenfants, qui dĂ©tĂ©riorent la berge depuis
plusieurs années.
Il me semble que ces fuites auraient pu ĂȘtre colmatĂ©es ?.
Remblayer le lac va coĂ»ter cher et dâutilitĂ© douteuse. Ce sera un facteur de dĂ©sagrĂ©ment probable
pour les habitants qui résident à proximité.
Câest, dit-on, pour des raisons de sĂ©curitĂ© ?
Alors on doit aussi combler les berges de la Garonne, du Touch et du Canal du Midi. !
Le 30/04/2021
La philosophie gĂ©nĂ©rale du plan de rĂ©amĂ©nagement urbain des 2/3 du quartier de Reynerie est bien exprimĂ©e dans la Notice contenant l’estimation sommaire des dĂ©penses: « Le prĂ©sent projet vise Ă rĂ©pondre Ă lâun des objectifs majeurs de Toulouse MĂ©tropole qui est de modifier lâimage aujourdâhui trĂšs dĂ©gradĂ©e de ce quartier et de le rendre attractif. »
Le premier moyen destinĂ© Ă changer cette « image » construite est de donner plus d’attractivitĂ© touristique Ă la zone lac-parc-chĂąteau. Je ferai des observations sur ce sujet plus loin.
Le moyen principal pour changer cette image est de changer la composition sociale du quartier par le dĂ©part de la population la plus pauvre, le plus souvent d’ascendance immigrĂ©e.
Le logement social locatif reprĂ©sente 85% de l’offre dans la zone du quartier concernĂ©e. Deux nombres sont donnĂ©s pour l’avenir: « 207 logements sociaux sur 601 dĂ©molis », soit une rĂ©duction Ă 30% (A, page 67). Et sur ces 207 logements, seuls 50, sur l’Ăźlot 10, sont localisĂ©s. Pour ce qui sera construit Ă l’est, il est beaucoup question d' »offre diversifiĂ©e et de qualité » mais rien en ce qui concerne l’offre sociale et/ou locative dans ces immeubles qui seront plus petits et plus chers. Quant-aux bĂ©nĂ©ficiaires des logements trĂšs sociaux, on sait qu’ils seront – ou non – relogĂ©s hors QPV, on ne sait oĂč.
Il est vrai que le PRU n’est qu’une Ă©tape d’un projet dĂ©jĂ engagĂ©. Ses grandes lignes sont antĂ©rieures Ă 2018 et les premiĂšres Ă©tapes sont en cours de rĂ©alisation: Ălot 10, maison dite « de la citoyenneté », embryon du centre de santĂ©, destruction de la base nautique, « axe Nord-Sud » Ă moitiĂ© rĂ©alisĂ©. Mais aussi Ă©vacuation quasi complĂšte de Messager, et en cours de rĂ©alisation Ă Poulenc et Ă Grand d’Indy.
Aussi mon avis ne se fait pas d’illusion sur sa portĂ©e, il souhaite surtout tĂ©moigner mais demande des rĂ©ponses.
Observation 1: Une destruction injustifiée
On peut trouver des justifications Ă la destruction de plusieurs immeubles nĂ©gligĂ©s, dĂ©jĂ partiellement dĂ©peuplĂ©s ou constituant un obstacle Ă une rĂ©organisation urbaine majeure. Ce n’est pas le cas de l’immeuble Cambert et de ses 99 logements. Il abrite des locaux d’associations et n’empiĂšte sur aucun autre projet identifiable dans le PRU. Il a Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ© rĂ©cemment. Il doit ĂȘtre dĂ©finitivement maintenu.
Observation 2: Un clapier tout neuf, gage de réussite?
Les derniĂšres traces du projet urbanistique des annĂ©es 1960, cheminements et dalles, vont disparaĂźtre: Cinq grands ensembles espacĂ©s – Poulenc, Grand d’Indy, Gluck, Cambert et Messager, seront arasĂ©s. Tout le secteur sud-Est sera remplacĂ© par des immeubles resserrĂ©s de quelques Ă©tages sans paysage avoisinant. La distance moyenne entre immeubles contigus sera de l’ordre de 15 mĂštres. Rien d’attractif, rien qui donne l’envie de rester longtemps pour les mĂ©nages jeunes de la classe moyenne qui sont la cible du projet. Les habitants de l’Ăźlot 29 placĂ© sur un actuel terrain de sport, situĂ©s Ă 700 mĂštres du mĂ©tro et prĂšs d’une unique ligne de bus ralentie par trois feux supplĂ©mentaires resteront-ils longtemps sensibles aux attraits du chĂąteau de Reynerie ? Ceci n’est nullement Ă©vident. Rappel: le quartier Reynerie s’est vidĂ© de ses propriĂ©taires voulant rĂ©aliser leurs rĂȘves pavillonnaires.
A l’appui de cette idĂ©e, l’expĂ©rience de l’Ăźlot 9 est parlante. Ce bĂątiment pourtant situĂ© prĂšs du lac n’a fait l’objet que d’une accession Ă la propriĂ©tĂ© sur 32 initialement prĂ©vues.
Observation 3: Toujours pas de centre.
Cette observation est liĂ©e Ă la prĂ©cĂ©dente. Tous les quartiers dignes de ce nom, s’ils veulent attirer, doivent avoir un centre, avec au minimum une place bien desservie, des magasins de proximitĂ© mais aussi des cafĂ©s, Ă©ventuellement une halle, etc… C’est le cas, plus ou moins achevĂ©, des quartiers environnants, Bagatelle, Bellefontaine, Lafourguette, CĂ©piĂšre, St Simon…
Reynerie n’a pas eu de centre dans sa conception initiale. Actuellement un embryon de centre s’est constituĂ© en bordure de la place Abbal. Cet embryon avec ses commerces est promis Ă la destruction. L’espace commercial prĂ©vu en rez-de-chaussĂ©e sur l’Ăźlot 10 ne tiendra pas lieu de centre convivial, et est, exceptĂ© la moyenne surface alimentaire, probablement promis au mĂȘme sort que toutes les expĂ©riences de ce genre, il n’est pas nĂ©cessaire de visiter le quartier Halles de Paris pour s’en rendre compte.
En complĂ©ment de ces constatations, je note que si l’expression « marché » est bien prĂ©sente au sens de « marchĂ© immobilier » ou « dĂ©marche » ou autres, rien n’est dit du sort du marchĂ© en plein vent qui fait partie de l’identitĂ© de tout centre de quartier. Le dĂ©but de la rue de Kiev ne suffit pas, oĂč sera le marchĂ© sinon dans un cĆur de quartier pas dĂ©fini?
CrĂ©er un cĆur de quartier demande de casser localement les modĂšles carrĂ©s et parallĂ©lĂ©pipĂ©diques qui dominent le projet. Sans aller loin, Bellefontaine ou la CĂ©piĂšre sont des exemples inspirants.
L’espace n’est pourtant pas absent, en particulier au niveau de l’Ăźlot 14 qui pouvait ĂȘtre affectĂ© Ă un meilleur usage; en particulier la « Maison de la danse » est aussi peu judicieuse dans ce centre que ne
l’a Ă©tĂ© le projet de « Maison de l’image » non loin de lĂ . L’Ăźlot 14, avec l’Ăźlot 13, a Ă©tĂ© rĂ©affectĂ©s Ă la construction en 2019, cette dĂ©cision est Ă©minemment contestable. L’Ă©glise, qui n’est nullement un monument historique, peut ĂȘtre dĂ©placĂ©e s’il existe une volontĂ© de le faire. La mise en place d’un cĆur de quartier aurait un impact bien plus important sur l’ « image » de la Reynerie que toute autre initiative.
Observation 4. Lac de Reynerie,
La rĂ©habilitation des contours du lac a fait l’objet de rĂ©elles amĂ©liorations par rapport au projet prĂ©cĂ©dent. La rĂ©duction de surface est limitĂ©e, l’arrivĂ©e verte depuis une place Abbal piĂ©tonne peut ĂȘtre une rĂ©ussite, l’installation de gabions et roseliĂšres rĂ©duit assez peu la superficie et rĂ©duit les zones nĂ©gligĂ©es, il est question d’un espace de plage qui serait extrĂȘmement bienvenu – s’il est rĂ©alisĂ©.
Observation 5. ChĂąteau, parc et fantasme.
Le PRU dĂ©veloppe l’idĂ©e d’amĂ©nager une « AllĂ©e Dubarry » (la putain ou le cocu?) partant de nulle part Ă proximitĂ© de l’avenue de Reynerie puis faisant un virage et traversant trois voies pour arriver au parc (documents pages C24, C25, C26). Perpendiculaire aux deux sorties de mĂ©tro, situĂ©e au nord de la plupart des zones construites, situĂ©e hors de l’axe du parc menant au chĂąteau, cette allĂ©e qui n’est que des alignements de nouveaux arbres n’a aucun atout pour devenir un lieu attractif comme peuvent l’ĂȘtre les « Cours » de certaines villes bourgeoises. Y ajouter le qualificatif vendeur de « coulĂ©e verte » n’y change rien, ce n’est pas un espace naturel Ă valoriser. La seule idĂ©e Ă retenir est celle d’un accĂšs direct au parc, Ă Ă©gale distance des deux stations de mĂ©tro, au niveau approximatif de la Maison de la Justice et du Droit (l’allĂ©e menant au chĂąteau n’Ă©tant pas elle-mĂȘme en ligne droite, l’emplacement exact n’est pas important).
Quant Ă l’infameuse « AllĂ©e Dubarry », elle pourrait ĂȘtre remplacĂ©e par une dĂ©ambulation Ă taille humaine. InspirĂ©e plus par la partie jardin Ă l’anglaise que par celle Ă la française du parc de Reynenie, c’est Ă dire plus naturelle, cassant avec les lignes droites, avec des « booths », petits stands, artisanats, services, petits espaces d’exposition permanente ou provisoire, etc… comme il en existe dans toutes les grandes villes d’Europe Ă vocation touristique. Sans aller aussi loin, ce lieu offrirait une vraie attraction pour les Toulousains en quĂȘte d’un espace de loisirs.
Cette observation comme celles n° 1, 2 et 3, est une demande de modification du projet.
Le 29/04/2021
exprimez vos observations et propositions
Bonjour
Je suis habitant dans le bĂątiment de poulenc j’ai vu un papier comme quoi
le bĂątiment de poulenc va ĂȘtre dĂ©moli en 2026 et je ne comprends pas ce
que je dois faire avec l’enquĂȘte et pourquoi?
Merci de me donner plus d’informations.
Le 29/04/2021
Constatant que le rapport d’enquĂȘte de 2017 ne figure pas au dossier, je joins deux extraits de ce rapport :
Le premier concerne les dĂ©molitions, pages 36-37, alinĂ©a 3.2.13 et pages 58 Ă 66 de ce rapport (thĂšme 8), et le sentiment d’insĂ©curitĂ©, page 66 (thĂšme 9).
Malheureusement ces observations s’appliquent intĂ©gralement au projet prĂ©sentĂ©, sans rien changer sur le fond.
Illustration du manque de sincérité patent des motivations présentées, je joins également un article de presse, paru dans Actu Toulouse le 26 avril 2021, qui montre que Toulouse Métropole peut réhabiliter des immeubles beaucoup plus dégradés que les immeubles Candilis.
Le second document reprend la conclusion du commissaire enquĂȘteur, pages 71 Ă 77 du rapport.
Cette conclusion avait été un grand soulagement pour la population.
Malheureusement elle reste Ă©galement parfaitement d’actualitĂ©. Ainsi que je l’ai Ă©crit dans ma prĂ©cĂ©dente observation, il n’y a eu aucune information du public concernĂ©, aucun dĂ©bat organisĂ© avec les autoritĂ©s compĂ©tentes, et les rĂ©unions de « co-construction » en 2018 ont Ă©tĂ© une pure mascarade. Le est patent âŠ
Le 28/04/2021
Nous habitons depuis trente ans entre Reynerie et Bellefontaine, voici nos remarques et propositions sur le projet :
– La dĂ©molition du Cosec et du stade de foot synthĂ©tique doit ĂȘtre compensĂ©e par la construction d’un plateau sportif Ă©quivalent couvert et en plein air. Il est impensable de faire venir de jeunes gens dans les logements prĂ©vus sans installations sportives Ă proximitĂ©. C’est de plus un outil de mixitĂ© sociale. La dĂ©molition enlĂšve un Ă©quipement important de Reynerie (ancien et nouveau quartier).
– Comment le lien va-t-il se crĂ©er entre l’ancien et le nouveau Reynerie?
– Les nouveaux logements doivent ĂȘtre de qualitĂ© (isolation jusqu’Ă la maison passive, durabilitĂ©…). L’innovation maĂźtrisĂ©e doit aussi ĂȘtre prĂ©sente pour attirer, locaux communs, jardins partagĂ©s, espaces de tĂ©lĂ©travail, locaux de rangement (pour Ă©viter notamment les dĂ©bordements sur balcons, garages et rez de chaussĂ©e), parkings vĂ©lo sĂ©curisĂ©s…
– Il serait regrettable de rĂ©itĂ©rer l’expĂ©rience de la route de Seysses et des AllĂ©es de Bellefontaine oĂč les logements construits ces derniĂšres annĂ©es sont trĂšs (trop) denses, et de qualitĂ© questionnable, oĂč la place de la voiture a Ă©tĂ© mal Ă©valuĂ©e et certains espaces restent des terrains vagues dĂ©gradĂ©s. La municipalitĂ© devra rĂ©sister aux pressions des promoteurs sur ces points.
– OĂč sont les Ă©coles et le collĂšge du nouveau quartier?
– Une halle sur la place Abbal serait bienvenue pour abriter un marchĂ©, et ĂȘtre un espace abritĂ© de la pluie et du soleil en dehors. La vĂ©gĂ©talisation de la place avec espaces de repose et de rencontre est Ă considĂ©rer.
Le 26/04/2021
Je suis propriĂ©taire dâun appartement situĂ© dans lâimmeuble Messager, barre HLM situĂ©e Ă la Reynerie et vouĂ©e Ă la dĂ©molition.
Un nombre innombrable de mails, pĂ©titions, lettres ouvertes, courriers ont Ă©tĂ© adressĂ©s au Maire, au PrĂ©fet, au Conseil DĂ©partemental par lâintermĂ©diaire du Conseil syndical de la copropriĂ©tĂ© dont jâai Ă©tĂ© la prĂ©sidente durant plusieurs annĂ©es pour leur notifier tous les dysfonctionnements de cet immeuble.
Jâai suivi la mĂȘme ligne que Micheline RUEL, Sophie CRABOS, prĂ©sidentes du C.S. avant moi.
Nous y dĂ©noncions les trafics de toutes sortes (drogues, armes,âŠ.), vols Ă rĂ©pĂ©tition, agressions, incivilitĂ©s, urine et dĂ©jections dans les parties communes, y compris dans certains appartements vidĂ©s de leurs rĂ©sidents, dont les portes avaient Ă©tĂ© scellĂ©es, squats, saletĂ© repoussante, poubelles dĂ©goulinantes laissĂ©es ici ou lĂ , boĂźtes aux lettres Ă©ventrĂ©es, courriers dissĂ©minĂ©s sur le sol, innombrables tags, vitres cassĂ©es, pannes rĂ©currentes dâascenseurs (actuellement câest systĂ©matique toutes les fins de semaine), pannes rĂ©guliĂšres de lumiĂšre dans les escaliers et parties communes, les ampoules Ă©tant revendues sur les marchĂ©sâŠ.
Une opĂ©ration « coup de poing » avec plusieurs camions de police a eu lieu en septembre 2020 afin dâĂ©vacuer les squatteurs qui avaient installĂ© des branchements Ă©lectriques sur les parties communes ou sur les appartements voisins.
Pour éviter leur réinstallation, les vitres des appartements vides ont été brisées par la police avec accord du Préfet vraisemblablement, ce qui a eu pour conséquence des dysfonctionnements permanents de chauffage avec des températures oscillant de 12 à 15° C durant les mois de décembre, janvier, février et une atmosphÚre toujours froide et humide.
Jâai achetĂ© cet appartement qui Ă©tait impeccable, entiĂšrement rĂ©novĂ© avec une vue magnifique sur le lac.
HĂ©las, je viens encore de subir un dĂ©gĂąt des eaux venant des Ă©tages supĂ©rieurs inoccupĂ©s depuis lâannonce de cette dĂ©molition ; personnellement, je fais le nĂ©cessaire pour que lâexpert vienne trouver la cause du dĂ©gĂąt des eaux afin de la rĂ©parer mais beaucoup font preuve de nĂ©gligence et les dĂ©tĂ©riorations sâensuivent les unes aprĂšs les autresâŠ..
Cet immeuble ruisselle de partout, transpire de partout, avec une saleté oppressante. Un point noir dans la ville surtout
lorsque nous arrivons en métro de Bagatelle et que nous apercevons ce monstrueux mastodonte gris sombre, terni par les incendies de voitures ; cela révÚle déjà un avant goût de la vie de ce quartier.
Il y a quelques annĂ©es, jâai pensĂ© quâune rĂ©habilitation serait possible. Maintenant, avec tout ce que jâai vu, tout ce que jâai entendu et vĂ©cu je pense quâune rĂ©habilitation ne sera quâun prĂ©texte Ă maintenir les zones de NON-DROIT et les trafics bien que selon la cĂ©lĂšbre phrase ce ne soit pas « les murs qui trafiquent ».
Pensez-vous quâil soit normal que je ne puisse pas faire venir mes petites filles ni ma Maman trĂšs ĂągĂ©e et trĂšs fragilisĂ©e suite au dĂ©cĂšs de mon pĂšre dans un appartement au chauffage dĂ©faillant ainsi que des ascenseurs en panne ?
Est-ce normal de devoir descendre ou monter mes 13 Ă©tages avec mon caddie rempli de courses ?
Est-ce normal de trouver des courriers dissĂ©minĂ©s sur le sol parce que les boĂźtes aux lettres ont Ă©tĂ© fouillĂ©es ? que des rĂ©sidents ne reçoivent jamais le courrier quâils attendent ?
Pensez-vous quâil soit normal de payer de telles charges Ă la SCP HLM alors que nous nâavons pas le service adĂ©quat, que nos entrĂ©es et sorties soient surveillĂ©es par les dealers du hall ?
Personnellement, je nâai jamais eu Ă me plaindre de notre Syndic ; mes rapports ont toujours Ă©tĂ© excellents avec Monsieur Tavernier, Madame Geneau, Monsieur ThĂ©mines qui ont toujours Ă©tĂ© Ă notre Ă©coute pour maintenir cette copropriĂ©tĂ©, les rapports Ă©tant toujours trĂšs cordiaux mais qui sont hĂ©las liĂ©s aux Chalets.
Je suis consternĂ©e et mĂȘme Ă©cĆurĂ©e par les sommes allouĂ©es Ă ces quartiers soi-disant prioritaires alors que tout est saccagĂ©, taguĂ© et sale !
Cela me fait penser Ă certains parents qui donnent de lâargent Ă leurs enfants uniquement pour avoir la paix, qui ne sâoccupent pas de leur accompagnement et ensuite sâĂ©tonnent que leur enfant suive un mauvais chemin.
Croyez vous que les gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes aient disposĂ© de tant dâargent ?
Ces grands ensembles avaient Ă©tĂ© conçus prĂ©cisĂ©ment pour ces gĂ©nĂ©rations disciplinĂ©es et respectueuses de la vie des autres. Aujourdâhui, ce nâest plus le cas.
La beautĂ© du chĂąteau et du parc, non seulement patrimoine historique mais aussi vĂ©ritable bouffĂ©e de verdure et dâoxygĂšne est totalement masquĂ©e par ce manque de respect pour lâenvironnement et la rĂ©vĂšle encore davantage.
LE VIVRE ENSEMBLE NâEST PAS POSSIBLE car il commence par lâobservation systĂ©matique du rĂšglement intĂ©rieur ; câest la base mĂȘme dâun « savoir vivre ensemble ».
Que de gùchis ! Que de déceptions ! Que de dérives !
Il est grand temps de mettre fin Ă tout cela par des centres dâencadrement alliant autoritĂ© et discipline, cela reviendrait beaucoup moins cher.
Je vous remercie dâavoir pris le temps de me lire.
Le 25/04/2021
Général
L’avis enquĂȘte pourrait ĂȘtre mieux diffusĂ©e, dans les boites aux lettres par exemple comme le sont d’autres documents importants.
Les documents devraient ĂȘtre accompagnĂ©s de lĂ©gendes claires : par exemple les numĂ©ros des Ăźlots.
DĂ©molitions constructions
J’espĂšre que les bĂątiments ne seront pas des cubes alignĂ©s et trop proches comme ceux montrĂ©s page F 16″rĂ©fĂ©rence architecturale », (avec jardins fermĂ©s qui coupent la convivialitĂ© ) faisant penser Ă ceux de Montaudran ou Borderouge : des horreurs ! Vivre lĂ semble impensable, mieux vaut garder les tripodes aux appartements traversants et sans vis Ă vis.
Parmi les dĂ©molitions prĂ©vues, celle de Cambert semble aberrante compte tenu de la rĂ©novation rĂ©cente des façades et de sa position en alignement d’Auriacombe.
Beaucoup trop de surfaces de sols impermĂ©abilisĂ©s par le bĂ©ton et d’arbres coupĂ©s …
Noms des rues, signalétique
Ne peut-on trouver un nom plus moderne et moins connotĂ© que les allĂ©es Dubarry qui ne fait pas rĂȘver…L’avenue Churchill est tronçonnĂ©e en deux parties depuis la construction des Balcons du lac, un morceau de rue porte un nom diffĂ©rent, une aberration pour les ambulanciers, livreurs, autres. Il ne faut pas recommencer ce type d’absurditĂ©
PrĂ©voir une signalĂ©tique facile…
Piétons
On doit laisser la passerelle piĂ©tonne qui mĂšne Ă la poste, l’UniversitĂ© etc…vestige d’une architecture qui sĂ©curisait les piĂ©tons.
Il faut prĂ©voir les stations de bus en cohĂ©rence avec les stations de mĂ©tros, les habitations…
La place du vélo semble prise en compte.
Place Abbal
Les habitants avaient souhaitĂ© une halle couverte pour maintenir des activitĂ©s en cas de pluie et protĂ©ger de la canicule. Ce projet qui ne semble pas avoir Ă©tĂ© retenu devrait ĂȘtre remis Ă l’ordre du jour.
Ăquipements
La Maison de la santĂ© est une trĂšs belle initiative ainsi que la crĂ©ation d’ centre commercial.
La maison de la danse prĂ©vue dans l’Ăźlot 14 pourrait Ă©largir ses activitĂ©s en un centre culturel ouvert plus largement Ă toutes les cultures et aux habitants avec des salles associatives dont certaines mutualisĂ©es, -permettant des Ă©quipements partagĂ©s- et d’accĂšs faciles (sans protocole lourd de rĂ©servation) surtout aprĂšs 17 heures. Il existe une difficultĂ© d’accĂšs aux salles en fin de journĂ©e : difficultĂ©s rencontrĂ©es entre autre par le Conseil Citoyen, mais Ă©galement par les associations sans locaux propres qui souhaitent se rĂ©unir rĂ©guliĂšrement ou ponctuellement
L’offre de restauration et de locaux d’activitĂ©s semblent une bonne idĂ©e si elle ne rĂ©duit pas trop la place Abbal.
Jardins
Le fait de labelliser le par du chĂąteau « jardin remarquable » ne doit pas ĂȘtre l’occasion de rĂ©duire les activitĂ©s : il serait bien d’y installer par exemple des jeux d’enfants, un kiosque Ă musique..
Le réduction du lac sans possibilité de baignade est un peu décevante.
Propreté
Le quartier souffre de manque de WC publics surtout dans le parc ainsi que d »un espace rĂ©servĂ© aux dĂ©jections des chiens, tous deux absents du projetâŠ
Le 21 avril 2021
Jâhabite en lisiĂšre du secteur Reynerie et je le pratique depuis 20 ans. Le devenir de ce quartier mâimporte donc. A la lecture des propositions du renouvellement urbain, voici ce que celui-ci mâa inspirĂ©. Je vous en souhaite bonne lecture. Je vous prie de recevoir mes cordiales salutations.
Le PDU et le PLUIH
Au & 2. 5 il est indiquĂ© que les projets sont compatibles avec le PLUiH. Mais celui-ci tout comme le PDU viennent dâĂȘtre annulĂ©s par le tribunal. DĂšs lors quel est lâavenir de ce projet ?
Dans le projet urbain de Milan il y a une volonté de relier par voiries automobiles Milan et Reynerie. Cette volonté ne se voit pas sur la voirie de Reynerie. Quand est-il au juste quand on se souvient que dans une premiÚre proposition Milan était intégré dans Reynerie ?
Concernant les appellations des bĂątiments qui jusquâĂ prĂ©sent Ă©taient des noms de musiciens, on voit apparaĂźtre des appellations « Ăźlot 10 ou Ăźlot 13 dont on ne sait oĂč ils sont. Il est important que les techniciens donnent des noms lisibles et comprĂ©hensible par tous avant que les mauvaises habitudes ne sâinstallent. A ce sujet les historiens, sous lâimpulsion du prĂ©sident de la RĂ©publique, ont Ă©ditĂ© des listes de noms issus de la diversitĂ©, qui seraient le moment idĂ©al pour les proposer. On pourrait mĂȘme faire un quartier avec que des noms de femmes, ce qui donnerait une touche dâoriginalitĂ© Ă ce quartier.
Logements
Faire des logements et faire une ville sont deux choses diffĂ©rentes. Le secteur de Reynerie ressemble aujourdâhui Ă un dortoir que certains fuient et dont dâautres ne sortent jamais. Lâenjeu est de faire un lieu de vie avec sa mixitĂ© sociale, ses activitĂ©s culturelles, ses spectacles, ses emplois, ses commerces, bistrots et banques y compris. Lâenjeu, câest de voir autant dâhommes que de femmes dans les rues, profitant de lâurbanitĂ©. Lâenjeu câest dâĂȘtre attractif et de donner envie dâhabiter lĂ , ou de venir pour frĂ©quenter les lieux de cultures.
DĂ©chets
Les dĂ©chets inertes des dĂ©molitions, seront recyclĂ©s et câest la moindre des choses. Mais le recyclage va passer dans dâautres artificialisations de terre : routes ou autre⊠quel suivi sera fait pour ces recyclages qui passeront au privĂ© ?
DĂ©mocratie
Je ne vois pas inscrit deux projets majeurs en faveur de la démocratie.
Le quartier 6 nâa pas de maison de la citoyennetĂ© Ă lâinstar des 6 autres quartiers. Il faudrait donc prĂ©voir dâen faire une.
Il nây a pas de maison du projet alors que Reynerie est inscrit dans les quartiers prioritaires. Lâobjectif est un lieu de dialogue, de concertation, dâinformation, voire de dĂ©cisions entre les habitants. Il faut prĂ©voir dâen faire une.
La salle de quartier est inaccessible aux handicapĂ©s moteur. En effet la salle est situĂ©e sur un plateau au bout dâun escalier dâun Ă©tage sans ascenseur ou monte personnes
Ăcologie
Page 1 refaire la place Abbal. Il faut faire une place rafraĂźchie, qui ne soit pas minĂ©rale, qui ne renvoie pas la chaleur accumulĂ©e, qui nâĂ©blouisse pas les yeux. Mais comment faire pour planter des arbres lorsque le mĂ©tro est dessous ? combien dâarbres pourront ĂȘtre plantĂ©s ? il y a un enjeu de qualitĂ© de vie et de santĂ© notamment pour les plus fragiles. Il conviendrai de se rapprocher des expĂ©rimentations de la SPL sociĂ©tĂ© publique de Lyon concernant une expĂ©rimentation sur douze revĂȘtements de sol permettant de les tester de façon thermique.
Commerces
Page 1 : Que signifie nouveau centre commercial ? est-ce une nouvelle centralité avec différents commerces ? Ou est-ce un nouveau centre qui serait attribué à une grande enseigne ? La question des commerces est trÚs importante. La diversité alimentaire est essentielle pour conserver la mixité sociale. La diversité commerciale doit intégrer la qualité commerciale (alimentation locale, et bio) qui est une demande généralisée des personnes.
A titre dâexemple sur Bellefontaine tout proche nous ne trouvons plus dâalcool (biĂšre, vin ou autre) le bar brasserie PMU ne vend que des sodas, de lâeau ou du cafĂ© et les boutiques sâintitulant « charcuterie » ne vendent pas de porc. Il nây a plus de supĂ©rette depuis plus de 10 ans. La Sodes gestionnaire de la place commerciale ne semble pas avoir Ă©tĂ© interpellĂ©e par la collectivitĂ© pour faire respecter la charte commerciale.
La chambre de commerce dans une lettre du 10 juin 20 affirme sa vision nĂ©gative de ce secteur. DĂšs lors quelles sont les mesures quâil faudrait prendre dans ce projet urbain pour que la chambre de commerce apporte son concours sans rĂ©serve ?
Faire revenir une agence bancaire animerait la diversité commerciale
Culture
La proposition est « Valorisation du site du lac et du chĂąteau visant Ă la crĂ©ation dâun nouvelle destination dĂ©diĂ©e aux loisirs sportifs et culturels sur le site, la crĂ©ation de nouveaux Ă©quipements et dâanimations tout publics, requalification de dĂ©couverte de ce patrimoine »
Cette proposition manque de prĂ©cision. La mairie a dĂ©jĂ indiquĂ© vouloir mettre des pĂ©dalos ou des batelets pour la jeunesse, mais si cet espace est trop anthropique, câest la diversitĂ© aviaire qui en pĂątira. Au & 2.4 il est suggĂ©rĂ© de possibles demandes de dĂ©rogations au rĂ©gime de protection des espĂšces protĂ©gĂ©es. Or on sait que les compensations ne sont jamais Ă la hauteur des destructions. Une des richesses de Reynerie est sa bio-diversitĂ© dâoiseaux, de petits mammifĂšres.
Lâavis de lâautoritĂ© environnementale considĂšre des Ăźlots de biodiversitĂ© alors quâil est pourtant question de continuitĂ© Ă©cologique entre Reynerie Babinet et Gironis
Si le chĂąteau est un lieu culturel incontournable, il reste malgrĂ© tout trĂšs petit pour envisager autre chose que des visites ponctuelles. Une activitĂ© culturelle digne de ce nom ne peut se faire Ă lâintĂ©rieur, pour des raisons historiques mais Ă©galement de taille. Certes les 3 hectares de terrain peuvent donner lieu Ă toutes sortes dâactivitĂ©s environnementales : pĂ©dagogiques, agricolesâŠ
Il faudrait faire un thĂ©Ăątre ou un cinĂ©ma qui soit suffisamment dotĂ© pour attirer des personnes venant de dâautres quartiers pour crĂ©er une mixitĂ© urbaine. Faire un lieu dĂ©diĂ© Ă la danse est une bonne idĂ©e mais sera-ce un lieu de rĂ©sidences professionnelle, un lieu de spectacle, un lieu de danse de salons comme une guinguette ? ou les trois Ă la fois ? il faut un lieu populaire. Lorsque le Covid ( !) sera passĂ©, les gens auront envie de gaĂźtĂ©.
Il y a un Ă©quipement culturel important Ă Bellefontaine. Malheureusement celui-ci ne bĂ©nĂ©ficie que de peu dâattraction, vu le peu dâactivitĂ©s qui y sont proposĂ©es et le manque dâinformation voire de publicitĂ© qui y est fait.
Cette proposition rejoint la dĂ©libĂ©ration 8.1 du 2eme conseil municipal du 23 juin 2017 qui porte une charte dâengagement de culture : favoriser lâaccĂšs de tous aux pratiques et usages culturels, conforter lâappropriation positive de lâespace urbain et renforcer les relations entre Ă©quipements et services des centres et des pĂ©riphĂ©ries. Cette charte 2017_2020 se traduit « par un engagement des institutions culturelles prĂ©sentes sur le territoire mĂ©tropolitain en direction des publics des quartiers prioritaires ». Le vĆu doit vraiment devenir opĂ©rationnel.
Le quartier de Reynerie sera un quartier comme un autre, lorsque les habitants dâautres secteurs sâapproprieront lâoffre culturelle proposĂ©e et viendront y participer. La mixitĂ© sociale est fille de dĂ©sir.
Agriculture et maraĂźchage
Une lettre du 12 mai 20 de la chambre dâagriculture demande « que des terrains soient rĂ©servĂ©s Ă du maraĂźchage ».
Cette demande rejoint la demande de la commission « Toulouse, territoire dâavenir » (rapport TTA synt-se page 18) « dâencourager le secteur Ă basculer vers des pratiques agro-Ă©cologiques »
Les jardins urbains cultivĂ©s sont sources dâagrĂ©ments divers : Ă©conomie financiĂšre sur lâalimentation, apprentissage pour manger et cultiver des lĂ©gumes, sociabilitĂ©, Ă©changes de graines et de savoir, apprentissage du temps long, connaissance de la mĂ©tĂ©o ⊠Il faut faire des jardins partagĂ©s
Mobilier urbain
Le mobilier urbain sur lequel on sâassoie est froid en hiver, et brĂ»lant en Ă©tĂ©. Seul le bois offre un confort dâassise
Vie associative
Elle ne doit pas pĂątir des travaux en ayant des difficultĂ©s de locaux ; le travail social se voit quand il nâest pas fait : on voit son manque
Le 19/04/2021
On nous prĂ©sente Ă nouveau le projet de renouvellement urbain de la Reynerie qui avait en 2017 fait l’objet d’un avis dĂ©favorable du commissaire enquĂȘteur, sans aucune rĂ©union publique de prĂ©sentation du projet comme celle qui avait eu lieu en 2017.
La seule consultation de ce gros dossier dans les locaux de la mairie de quartier, avec les contraintes sanitaires limitant le nombre de personnes prĂ©sentes, n’est pas satisfaisante : comment analyser en dĂ©tail ce texte, qui plus est rempli de termes techniques, en quelques minutes ? Nous devons donc nous rabattre sur la version Ă©lectronique, un jeu de fichiers de plus de 600 pages au format A3. Et cette solution n’est certainement pas accessible Ă tous les habitants du quartier. Or ce projet va avoir des consĂ©quences Ă©normes Ă la fois sur l’avenir du quartier mais aussi sur notre vie quotidienne pendant la rĂ©alisation de ces chantiers pharaoniques.
Un simple report de quelques mois de cette consultation, compte tenu du contexte sanitaire, aurait certainement permis de tenir ces rĂ©unions d’information, permettant d’obtenir des prĂ©cisions sur les travaux, de mesurer leurs consĂ©quences sur la vie des habitants et de vĂ©rifier ainsi la sincĂ©ritĂ© des arguments avancĂ©s.
Cette insuffisance de la concertation rĂ©glementaire prĂ©alable avait dĂ©jĂ Ă©tĂ© relevĂ©e par le commissaire enquĂȘteur en 2017, constituant un des motifs justifiant son avis dĂ©favorable.
La consultation du public
En 2017 cette rĂ©union avait permis de mesurer l’Ă©cart entre les intentions affichĂ©es et la rĂ©alitĂ© du projet. Par exemple en ce qui concerne le lac, un des objectifs annoncĂ©s Ă©tait de dĂ©velopper des activitĂ©s nautiques, de ne pas toucher Ă l’emprise actuelle du lac, de construire une nouvelle base nautique, plus grande, pour faire du lac de la Reynerie, une base nautique mĂ©tropolitaine.
Or le projet de remblaiement revenait Ă supprimer une surface que dans les jours suivants nous avions estimĂ©e Ă au moins 2700 mÂČ rien que pour la partie situĂ©e Ă l’est du pigeonnier (lĂ oĂč le petit dessin prĂ©sentĂ© fournissait des points de repĂšre suffisants), cette partie ne pouvant mĂȘme plus ĂȘtre utilisĂ©e par les enfants pour faire de la voile, puisse que trop Ă©troite pour pouvoir manĆuvrer.
Donc contrairement aux intentions affichĂ©es, ce projet engendrait une limitation importante des possibilitĂ©s d’activitĂ©s nautiques !
Plus tard il sâest avĂ©rĂ© que le volume annoncĂ© du remblaiement, 20 000 m3 de terre, de rochers, de bĂ©ton, correspondait Ă une surface de 8 000 ou 9 000 m2, soit prĂšs de 1/3 de la surface actuelle du lac !
La mairie a organisĂ© quelques rĂ©unions d’information fin 2018, pompeusement baptisĂ©es « ateliers de co-construction ». Un seul de ces ateliers, consacrĂ© aux « amĂ©nagements transitoires de la place Abbal », a rĂ©ellement discutĂ© les propositions des participants, Ă©tant bien entendu que les propositions retenues pourraient ĂȘtre remises en cause lors de l’amĂ©nagement dĂ©finitif de cette place.
Par contre les autres ateliers n’Ă©taient que de simples rĂ©unions d’information, permettant Ă lâĂ©lu en charge du dossier et Ă lâarchitecte, MM Biasotto et Marguerit, d’ajuster leurs Ă©lĂ©ments de langage
en fonction des rĂ©actions des participants, mais sans rien changer sur le fond du projet : la dĂ©molition des immeubles Candilis, le remblaiement du lac, et sans rĂ©pondre aux demandes trĂšs fortes des habitants comme le redĂ©ploiement de personnel municipal dans les espaces publics, l’amĂ©lioration des espaces verts et la plantation consĂ©quente d’arbres, etc.
Le plus emblĂ©matique, qui a marquĂ© les esprits, est cet atelier de « co-construction » consacrĂ© Ă la Place Abbal et aux berges du lac : En dĂ©but de rĂ©union M. Biasotto indique que les Ă©lĂ©ments proposĂ©s sont encore au stade des intentions, les Ă©lus nâont pas encore tranchĂ©, mais qu’il est hors de question de rĂ©duire le pĂ©rimĂštre du lac, ce que toute l’assistance voulait entendre. Quelques minutes plus tard M. Marguerit prĂ©sente le projet, dans sa « version quasiment dĂ©finitive », et dĂ©crit le remblaiement du lac, dessins Ă l’appui, « remblaiement qui est inĂ©vitable, car il n’existe pas d’autre solution technique possible ». (Le compte rendu de cette rĂ©union, bien Ă©dulcorĂ© car rĂ©digĂ© par les seuls services municipaux et non transmis aux participants, figure dans le dossier : document A – Informations juridiques et administratives, page 128)
En rĂ©sumĂ©, « il est hors de question de rĂ©duire le pĂ©rimĂštre du lac », mais on va remblayer prĂšs de 1/3 de sa surface actuelle… Comprenne qui pourra !
Il ne s’agissait pas de co-construction mais simplement d’actions de pure communication.
Cette sĂ©quence remettait en cause de façon trĂšs claire aux yeux des participants la sincĂ©ritĂ© des intentions affichĂ©es pour justifier ce projet, intentions destinĂ©es Ă habiller des choix techniques exactement Ă l’opposĂ©, et justifie notre grande inquiĂ©tude devant la prĂ©sente rĂ©Ă©dition de ce projet.
Un des principaux objectifs annoncés est : « améliorer la qualité de vie des habitants actuels ».
Le quartier est caractĂ©risĂ© par la jeunesse de sa population, avec un niveau de qualification faible, un taux de chĂŽmage trĂšs Ă©levĂ©, ce qui entraĂźne la prĂ©sence dâun nombre trĂšs important de familles vivant en dessous du seuil de pauvretĂ©.
La démolition des immeubles Candilis ?
Le projet prĂ©voit la dĂ©molition de cinq rĂ©sidences dâhabitat social (Gluck, Grand dâIndy, Poulenc Cambert et Messager), soit 961 logements. Les consĂ©quences sociales seraient trĂšs importantes, voire dramatiques pour les occupants actuels : comme l’indique le dossier d’enquĂȘte, les appartements sont grands, et nombre d’entre eux sont surpeuplĂ©s (22% en 2010, la situation ne s’est certainement pas amĂ©liorĂ©e depuis). Les occupants seraient relogĂ©s selon les rĂšgles actuelles, dans des appartements plus petits, ce qui aggraverait les conditions de surpopulation. La location d’un appartement de surface Ă©quivalente se traduirait par une augmentation de loyer de 150 Ă 200 ⏠par mois, ce qui est Ă©videmment impensable pour des personnes qui sont dĂ©jĂ en grande difficultĂ©. De plus, pour les personnes relogĂ©es en dehors de la zone couverte par le chauffage public depuis l’incinĂ©rateur il faudrait Ă©galement ajouter une facture de chauffage beaucoup plus importante.
OĂč est l’amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie de ces « habitants actuels » ?
Et pourquoi pas leur rénovation ?
Le rapport d’enquĂȘte de 2017 avait montrĂ© que la rĂ©novation de ces immeubles Ă©tait une bien meilleure solution, techniquement et financiĂšrement (sâappuyant sur des exemples dans dâautres villes comme Bordeaux), et qui permettait d’Ă©viter ces consĂ©quences sociales dramatiques. Ainsi dans le quartier, la rĂ©novation des immeubles Satie, Petit VarĂšse et de Jean Gilles a Ă©tĂ© un succĂšs. Pourquoi ne pas le renouveler ?
« Requalifier les espaces publics » ?
Une autre consĂ©quence de cette dĂ©molition d’immeubles et de la construction de nouveaux logements serait un accroissement considĂ©rable de la surface bĂątie et des surfaces artificialisĂ©es au dĂ©triment des espaces verts, ce qui posera des problĂšmes d’accumulation de la chaleur tous les Ă©tĂ©s.
Ce projet va entraĂźner la multiplication d’Ăźlots de chaleur urbains. Comme le mentionne le rapport de l’ARS figurant dans le dossier (page 32), l’indice UV mesurĂ© dans les rues est 40 % supĂ©rieur Ă celui mesurĂ© dans les parcs. Malheureusement tout indique que les Ă©pisodes de canicule vont se multiplier.
De ce point de vue Ă©galement le comblement dâune partie du lac est une erreur : la surface du lac est un facteur apprĂ©ciable de rafraĂźchissement de l’air.
Le rapport note que « Les vastes espaces verts non affectĂ©s qui entourent chaque immeuble sont aujourdâhui dĂ©qualifiĂ©s, difficiles dâentretien et ne constituent pas un atout pour le quartier. ». Certes, mais l’amĂ©lioration et l’entretien de ces espaces publics sont prĂ©cisĂ©ment du ressort de la municipalitĂ© ! La solution proposĂ©e est la rĂ©sidentialisation de ces espaces, ce qui, en bon français, signifie leur privatisation.
De mĂȘme le lac a besoin dâĂȘtre entretenu et nettoyĂ©, les berges sont Ă lâabandon depuis de trop nombreuses annĂ©es. Ă quelques mĂštres des berges il n’y a plus qu’un mĂštre d’eau, on le voit avec les Ă©paves de chariots qui peuvent y rester des mois. Une couche importante de vase sây est progressivement dĂ©posĂ©e. C’est un problĂšme de salubritĂ© publique qui relĂšve des compĂ©tences municipales : depuis des annĂ©es tous les dĂ©chets s’y entassent, comme ceux du marchĂ© les jours de vent d’autant, ou les poussiĂšres des chantiers de dĂ©molition Ă venirâŠ
Ce nettoyage pourrait se faire en mĂȘme temps que la consolidation des palplanches.
Le projet prĂ©voit de supprimer 780 arbres cinquantenaires et d’en replanter 1100. Mais combien de temps faudra-t-il pour que ces jeunes arbres aient suffisamment poussĂ© pour fournir de l’ombre ? D’autant qu’ils seront pour la plupart plantĂ©s dans de petits espaces enserrĂ©s dans de larges espaces artificialisĂ©s, ce qui ne peut que contraindre le dĂ©veloppement de leurs racines, donc leur croissance et leur viabilitĂ©.
La rĂ©novation des immeubles existants aurait en plus l’avantage de prĂ©server les espaces verts existants, que l’on pourrait valoriser en gardant les 780 arbres existants et en y plantant ces 1100 nouveaux arbres, transformant ainsi ces espaces en de vĂ©ritables lieux de convivialitĂ© ombragĂ©s.
En ce qui concerne le rythme dâartificialisation des sols Ă Toulouse, une dĂ©cision judiciaire importante vient dâĂȘtre rendue :
Le 30 mars 2021 le tribunal administratif de Toulouse a annulĂ© le plan local dâurbanisme intercommunal (PLUIH) de Toulouse MĂ©tropole (dont le prĂ©sident est le maire de Toulouse), estimant que le plan d’urbanisme intercommunal adoptĂ© en avril 2019 augmente le rythme de consommation d’espaces verts et agricoles au lieu de le diminuer, comme le prĂ©voit la loi.
Les conséquences prévisibles sur notre vie quotidienne
Les chantiers de dĂ©molition des cinq immeubles, des quatre dalles, les 20 000 m3 de remblaiement du lac vont lourdement impacter notre vie quotidienne pendant plusieurs annĂ©es : le bruit, les poussiĂšres (quid de la prĂ©sence d’amiante dans la structure de ces immeubles ?), des norias de camions et de vĂ©hicules de chantier.
Le 19/04/2021
COMMENT FAIRE UNE REPONSE ARGUMENTĂE EN SI PEU DE TEMPS COMPTE TENU DES MESURES BARRIĂRES ET AVEC DES MOYENS ĂLECTRONIQUES QUI NE SONT PAS Ă LA PORTĂE DE TOUS,?
NOTRE PAROLE EST-ELLE PRISE EN COMPTE OU EST-CE PURE FORMALITE?
Le 17/04/2021
Réhabiliter plutÎt que démolir:
OĂč sont les Ă©tudes prouvant qu’il est plus onĂ©reux de rĂ©habiliter? Les raisons donnĂ©es pour justifier la dĂ©molition concerne les accĂšs pour personnes Ă mobilitĂ© rĂ©duite, aucun chiffre n’a Ă©tĂ© avancĂ©. Trop d’argent est offert pour le PRU, , il faut dĂ©penser .
Ce plan est obsolĂšte, les annĂ©es ont passĂ© et nous ne sommes plus dans le mĂȘme contexte de consommation . CE QUI IMPORTE:
– LUTTER CONTRE LE GASPILLAGE
– SUIVRE LES prĂ©conisations DE LA COUR DES COMPTES QUI VEUT RĂHABILITER PLUTĂT QUE DĂMOLIR PARCE QUE
CASSER POUR RECONSTRUIRE C’EST METTRE PLUS DE CO2 QUE NE LE FERAIT LA CONSTRUCTION D’UN BĂTIMENT SUR TERRAIN VIERGE. C’EST UNE ĂVIDENCE
LA PRĂSERVATION DES RESSOURCES NATURELLES EXIGE DE RENONCER Ă CE PROJET: LES DĂCHETS DU SECTEUR DU BĂTIMENT SONT DE 42 MILLIONS DE TONNES ET LES 3/4 PROVIENNENT DES DĂMOLITIONS.
LâĂNERGIE LA MOINS CHĂRE EST CELLE QUE L ON NE CONSOMME PAS.
JE PLAIDE QUE NOS ĂLUS FASSE PREUVE DE CREATIVITE AU SERVICE DU BIEN ĂTRE DES HABITANTS;
DES PROJETS CONCERNANT MIXITE SOCIALE ET AMENAGEMENT DE GRANDS ENSEMBLES ONT DĂMONTRĂ DANS DES VILLES VOISINE
QUE LA REHABILITION PEUT PRODUIRE UNE URBANISATION GĂNIALE QUI FAIT LA FIERTĂ ET LA RĂPUTATION DES VILLES;
DANS CE CAS LA MIXITĂ SOCIALE SE FAIT DE FAĂON NATURELLE ET VOLONTAIRE;
CE QU ON OUBLIE DANS LA DĂMOLITION C’EST LE TRAUMATISME DES HABITANT, L’ANGOISSE SUSCITĂE PAR LE CHANGEMENT
PAR AILLEURS Ă AUCUN ENDROIT LA QUALITĂ DES FUTURS LOGEMENTS N’EST MENTIONNĂE POUR NE PARLER QUE DE, L
EXIGENCE DE BASSE CONSOMMATION,…
.
LA REYNERIE LE PARC LE CHĂTEAU, RESTAURES SONT ABANDONNES SANS ENTRETIEN NI GARDIENNAGE
C’EST L’HABITUDE : CRĂER LE DĂSERT DE RELATIONS HUMAINES , PERSONNE NE RAPPELLE LA RĂGLE NI L’ORDRE ( LES ADULTES SE FONT INSULTER VOIR PIRE PAR LES GAMINS).
Le 16/04/2021
Madame Monsieur Je ne suis pas d’accord avec ce projet de renouvellement urbain de reynerie. Rompre l’isolement et une mixitĂ© sociale en dĂ©truisant 961 logements est inacceptable. DĂ©truire autant de logements alors que beaucoup de familles n’arrivent pas Ă trouver un appartement pour ce loger.DĂ©jĂ plusieurs centaines de logements ont Ă©tĂ© dĂ©truits. Des appartements spacieux. Les 971 reconstruits seront beaucoup plus petits et surtout les loyers beaucoup plus chers ainsi que les charges attenantes. C’est plutĂŽt la population que vous voulez changer au travers de ce renouvellement urbain de reynerie. Le foncier Ă prit de la valeur grĂące
notamment au métro qui met le mirail à quelques minutes seulement sur centre ville de Toulouse. Je me tiens à votre disposition pour en parler de vive voix. Cordialement. Jean-Yves Flament Résidant au Mirail depuis 1985.
Le 15/04/2021
Le projet de rĂ©novation, et mĂȘme plutĂŽt de transformation, de la Reynerie me parait original et particuliĂšrement ambitieux – du moins si toutes les idĂ©es arrivent Ă se concrĂ©tiser d’ici 2030. Mon message ici vise Ă attirer votre attention sur l’arborisation des lieux qui, par endroit, s’est dĂ©gradĂ© au fil des travaux. Comme exemples, je citerai la rue Winston Churchill dont on attend depuis longtemps le bel alignement d’arbres promis Ă l’Ă©poque, l’arriĂšre de l’immeuble RĂ©sidence du Lac (parking enterrĂ©) qui avant les travaux du parking comportait un bel ensemble d’arbres, la place de la MĂ©diathĂšque Grand M (mĂȘme si cette zone est juste en limite du PRU) complĂštement dallĂ©e qui devrait absolument ĂȘtre arborĂ©e (je n’y passe pas en Ă©tĂ©, c’est une fournaise !). On peut Ă©galement envisager de « verdir » les toits des futurs bĂątiments afin d’aider Ă lutter contre les grosses chaleurs, comme cela se fait dans certaines villes.
Le 13/04/2021
La destruction des immeubles « candiilis » est une erreur. Ils doivent ĂȘtre rĂ©novĂ©s comme l’ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© les immeubles Jean Gilles et Satie. Ce n’est pas en dĂ©truisant le bĂąti que les problĂšmes locaux seront rĂ©solus.
La hauteur des immeubles n’a rien Ă voir avec l’habitat.
La derniĂšre construction sur la place Abbal a Ă©tĂ© un fiasco et s’est soldĂ© par l’attribution de logements sociaux et a dĂ©placĂ© les problĂšmes sur ces lieux.
Le 13/04/2021
Le projet est de qualité et concrétise la reconnexion progressive du quartier Reynerie (et plus globalement du Mirail), au reste de la ville.
Pour autant, cette reconnexion ne me semble pas suffisante car si des intersections sont crĂ©Ă©es avec les avenue Tabar et Reynerie vers l’INTERIEUR du quartier, les accĂšs vers l’EXTERIEUR sont encore trop peu nombreux (en dehors des grands ronds-points qui participent Ă l’enclavement du quartier.
Une possibilitĂ© pour rĂ©duire cela serait de travailler sur les axes parallĂšles Ă ces avenues (Tabar et Aristide Mailhol; Reynerie et Babinet) pour rendre Ă ces grands axes Ă©galement un rĂŽle local, au delĂ du rĂŽle « traversant » qu’ils conserveront
Le maintien de ces « petites rues » parallĂšles participe Ă mon sens Ă la sensation d’enclavement du quartier en s’ajoutant Ă la coupure urbaine des avenues Tabar et Reynerie
Le nombre de propriĂ©tĂ©s/lotissements/entreprises qui dĂ©bouchent sur ces axes depuis les quartiers limitrophe de Reynerie sont trĂšs faibles (Babinet et Mailhol) sont trĂšs faibles. Ne serait-il pas prĂ©fĂ©rable de supprimer plusieurs tronçons des rues Mailhol et Babinet pour rattacher directement les axes qui s’y connectent aux avenues de Tabar et Reynerie?
On pourrait par exemple:
– supprimer la rue Jacques Babinet entre l’accĂšs de lâentrepĂŽt « HomeBox » et l’hĂŽtel Ibis, en contrepartie de la crĂ©ation d’un carrefour au droit de cet hĂŽtel, ce qui participerait Ă l’apaisement de l’avenue de Reynerie dĂšs la sortie de pĂ©riphĂ©rique.
– connecter la rue Mailhol au niveau du rond point existant entre l’avenue de Tabar et le chemin de Lestang pour supprimer sa connexion avec l’avenue de Tabar (trĂšs voituro-centrĂ©e et d’une conception d’un autre temps dans un univers urbain), puis supprimer cette mĂȘme rue entre l’intersection avec la rue du Doyen Jules Marsan jusqu’au droit de la rue Alex Coutet, en contrepartie de la crĂ©ation d’un carrefour Ă cet endroit
Les espaces rĂ©cupĂ©rĂ©s pourraient faire l’objet d’installations de potagers partagĂ©s par exemple.
MĂȘme si certains de ces Ă©lĂ©ments sont en dehors de la zone d’Ă©tude, il convient de les prendre en compte dans le cadre de ce projet pour que les projets concernant les zones limitrophes (Mirail universitĂ©…) puissent les continuer.
Ces propositions sont traduites dans le schĂ©ma ci-joint (qui n’est qu’une proposition qui mĂ©rite d’ĂȘtre approfondie par l’Ă©quipe en charge du dossier)
Le 09/04/2021
Je trouve que c’est un super projet. Ce quartier est en pleine mutation avec une exigence forte de qualitĂ© dans les amĂ©nagements proposĂ©s.
Ce projet va permettre au quartier de prendre place dans l’urbanisme de demain (dĂ©veloppement
durable, environnement, qualitĂ© de l’habitat, bien vivre, loisirs).
Le 09/04/2021
Je fais donc partie des habitants non essentiels de la Reynerie : l’impasse AndrĂ© Campra, le parking Daniel Faucher, l’impasse des Bosquets ont Ă©tĂ© exclus par un dĂ©coupage chirurgical.
Dieu vous bénissent !
Le 09/04/2021
Dans le projet de crĂ©ation du futur centre commercial de 830 m2 Ă proximitĂ© de la place Abbal, il n’est pas fait mention de la diversitĂ© des offres proposĂ©es.
Aujourd’hui, bien que les locaux commerciaux ou de restauration soient nombreux Ă cet endroit, l’Ă©ventail de l’offre est trĂšs restreint: fast-foods, Ă©picerie orientale, rĂ©paration de tĂ©lĂ©phone pour citer les principales. Ceci prĂ©sente les inconvĂ©nients suivants:
– Image d’enfermement du quartier sur soi
– NĂ©cessitĂ© pour les habitants d’aller chercher des biens et des services dans d’autres cĆurs de quartier avoisinants et aujourd’hui plus attractifs, comme les Pradettes (caviste, boucherie basque, gastronomie toulousaine…).
Est-il donc prĂ©vu de contrĂŽler l’implantation des futurs baux afin de redonner l’attractivitĂ© que la Reynerie ambitionne?
Avec le potentiel exceptionnel du site, il me semble vital de ne pas se limiter à une vision ultra locale du projet, mais de faire rayonner le quartier en attirant les habitants extérieurs.
Le 07/04/2021
Bonjour, je suis une habitante du quartier,
Je vois que ce projet implique la démolition du collÚge Badiou.
Or, devant lâentrĂ©e de ce collĂšge , avenue de Kiev, trĂŽne un pin parasol majestueux quâil serait bon de conserver.
Dâavance merci de contribuer Ă la sauvegarde de la richesse vĂ©gĂ©tale de Toulouse reynerie.
Le 06/04/2021
PROJET DE RENOUVELLEMENT URBAIN – Mon avis en tant qu’habitante
> AttachĂ©e Ă mon quartier qui se modernise mais, en mĂȘme temps, semble perdre de son Ăąme, je voudrais vous faire part
> de mon avis, au moins dans la replantation des arbres prévue.
> Au cours des années, des feuillus ont été replantés le long des avenues, pour faire plaisir aux habitants, (en vue des futures élections ?)
> Mais, ce faisant, je crois qu’on a oubliĂ© un point : la Reynerie bĂ©nĂ©ficie d’un parc splendide, d’un lac, d’un chĂąteau, bref d’un emplacement exceptionnel
> Alors, puis-je me permettre de vous demander de faire planter des essences rares, comme celles du parc ?
> Naturellement, le budget n’est pas le mĂȘme mais on parle lĂ de 5 arbres et pas d’une forĂȘt.
> Le quartier en bénéficierait grandement. Par ailleurs, si on optait pour des résineux, il y aurait moins de charges
> d’entretien des voies urbaines aux changements de saison parce que pas de feuilles mortes, moins de risques de prolifĂ©ration
> de maladies…et plus de beautĂ© dans le paysage.
> L’emprise de l’enracinement me semble largement maĂźtrisable et le quartier, qui s’appauvrit fortement depuis 20 ans, y gagnerait
> en prĂ©vision de l’amĂ©lioration de tout le quartier, de sa mise en valeur car la beautĂ© n’exige pas forcĂ©ment un budget pharaonique.
> Je sais que mon avis n’a que peu de chance de changer quoi que ce soit, mais j’aurais au moins fait de mon mieux.